À la date en question, outre les garderies municipales, on comptait en Estonie 34 garderies privées, officiellement répertoriées (et dotées de licences d'éducation).
La situation des enfants placés dans des centres d'accueil reste très préoccupante et le Gouvernement n'est toujours guère en mesure de contrôler adéquatement lesdits centres.
On compte 28 centres (« Mekhribonlik ») pour les orphelins et les enfants qui ne peuvent être élevés par leurs parents, dans lesquels vivent 3 037 enfants.
La loi sur les établissements pour enfants d'âge préscolaire comporte des dispositions relatives à la création et au fonctionnement de jardins d'enfants municipaux et privés.
Le parent vivant séparément de l'enfant a le droit d'obtenir des informations sur celui-ci auprès des services de protection sociale et des établissements scolaires, sanitaires et autres.
Ce sont les enfants de cinq et six ans qui sont le plus nombreux dans les garderies préscolaires (ils représentent 83 % des enfants appartenant à la tranche d'âge concernée).
Dans la seconde moitié des années 1990, on a assisté à une augmentation du nombre d'enfants placés dans des garderies, et à la réouverture d'un certain nombre de crèches.
Toutefois, beaucoup de parents biologiques ont conçu ce placement en famille d'accueil comme une menace par comparaison au placement en établissement et ont fréquemment associé cette formule à l'adoption.
Le nombre d'orphelins est très faible et les enfants confiés à des établissements sont la plupart du temps issus de familles qui connaissent une situation difficile ou de familles monoparentales.
Le Gouvernement du Canada offre un soutien aux familles avec le Plan universel pour la garde d'enfants, qui comprend la Prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) et des places en garderie.