Avance-toi là, à cinquante pas en avant du bois, tu trouveras quelqu'un des pauvres soldats du régiment qui viennent d'être sabrés; tu lui prendras sa giberne et son fusil.
Ne va pas dépouiller un blessé, au moins; prends le fusil et la giberne d'un qui soit bien mort, et dépêche-toi, pour ne pas recevoir les coups de fusil de nos gens.
Ils s'en retournèrent sans avoir rien prélevé, recouverts de jus de raisin de la tête aux pieds, de grappes écrasées, de moût, de grignon même, et le raisin rendait poisseux leurs fusils leurs gibernes, leurs moustaches.