Le Centre de coordination de la lutte antimines a coordonné, dans le sud du Liban, des opérations de déminage portant sur plus de 4 millions de mètres carrés.
Le déminage des zones touchées dans les 10 ans qui suivent l'entrée en vigueur de la Convention est un défi qui sera difficile à relever pour beaucoup de ces États.
Dans l'immédiat, les questions concernant la mise en place de la Zone de sécurité temporaire et les informations sur les champs de mines sont particulièrement graves et pressantes.
Nous voulons donc lancer un appel aux pays disposant des connaissances techniques nécessaires et des cartes des régions minées pour qu'ils redoublent d'efforts en faveur des activités de déminage.
Nous constatons également que les guerres, les troubles civils et la prolifération des armes légères entravent les efforts déployés par beaucoup de pays africains pour instaurer un développement durable.
Depuis la signature, en juin de cette année, de l'Accord sur la cessation des hostilités, plus de 20 000 Éthiopiens ont été contraints de traverser des champs de mines, des fleuves en crue.
Toutefois, on ne s'attend pas à ce que ces deux sociétés privées achèvent leurs activités de déminage au Sud-Liban avant plusieurs années, surtout après la découverte de nouveaux champs de mines.
Le nombre de nouvelles victimes diminue, les stocks sont en cours de destruction, les zones minées sont dépolluées et la production et le transfert de mines terrestres antipersonnel ont pratiquement cessé.